Quand le jeune brun se réveilla sa tête reposait sur le torse de Loïc. Un sensation de bien être le bercerait et Evan se contentait de regarder le visage de l’homme avec qui il avait passé la nuit.
Une question s’imposa à son esprit. Cette question commença à rendre la peau de Loïc de moins douce et la sensation de bien-être s’évapora pour laisser place à une inquiétude.
"Et si je ne faisais que remplacer Basil ?". La question pourrissait la mâtiné du garçon. Lui donnant des frissons.
Il se leva et ressembla ses habiles qui étaient éparpillés dans la chambre pour les mettre aux lignes sales. Il prit de nouveau en s’en vêtît : boxer blanc, Jeans bleu, chemise carrelé et blouson de tissu, il jugea cela suffisant pour la saison.
Evan sortit de la chambre et descendit les trois étages de la maison et sortit dans la rue, hors du camp. C’était toujours à l’extérieur qu’il allait pour réfléchir et vu l’heure matinale personne ne pouvait l’en empêcher. Il en était même surpris car d’habitude il dormait beaucoup plus de temps, on le surnommait même des fois la marmotte du camp.
Le grand brun descendit la rue Combe-Grieurin et arriva au premier croisement : à gauche la rue qui menait au centre ville, tout droit la suite de la rue et à droite des escaliers montants à la rue supérieur et parallèle.
Le jeune homme décida de prendre le chemin qu’il n’avait pas prit depuis vraiment longtemps : Les escaliers.
Evan commença son ascension. Les escaliers n’étaient pas si longs que ça, 100 mètre au grand maximum, mais il était particulièrement raide, cela faisant quand il arriva, en haut des marches, essoufflé. Il n’était pas un grand sportif, même si il était encore assez mince.
Il remarqua néanmoins très rapidement que quelque chose n’allait pas bien. Des tentes blanches se dressaient fièrement sur la rue et le par cet les portes des grands garages collectifs étaient ouvertes.
- T’es pas d’ici ?
Cracha un homme qui venait de se placer à sa gauche et qui l’approchait de façon inquiétante. L’armoire à glace qu’était cet homme impressionnait Evan qui essayait de ne pas le montrer. Cet homme ressemblait vraiment à un troll habillé d’un Jeans et d’un blouson de cuire noir. Cette pensée permis à Evan de se calmer imaginant la terrible créature que fut le troll habillé comme son agresseur.
Quelques choses heurta alors le haut de son crâne et sa vu se troubla, ses jambes le lâchés et le jeune homme comprit qu’il se reprochait du sol. Puis se fit le vide.
Evan se réveilla sur un lit de sois rouge et couvert d’une couverture rouge dans la même matière que les draps. Sa peau presque en totalité toucher cette doucement matière. Il se rendit compte qu’il n’était plus que vêtu de son boxer.
La soie lui donnait une sensation de douceur qu’il avait oublié depuis bien longtemps. Quand ça vu se fit complètement net, Evan s’assit dans le lit. Les couvertures de soie glissèrent sur son torse le caressant doucement.
Les murs blancs claquaient sous un vent assez fort. Le jeune homme se rendit compte qu’il se trouvait dans une des tentes qu’il avait vues depuis le haut des escaliers. Le jeune homme ne s’attendait pas à voir des meubles dans une tente : le lit était à baldaquin, un coiffeuse en bois avec un grand miroir rond y trônait et un grand canapé rouge en cuire.
Il se frotta les yeux vérifiant qu’il était vraiment réveillé. Ce geste aussi bien inutile pour vérifier si il était dans un rêve s’avèrera plus utile pour remarquer la femme qui se trouvait avec lui dans le lit.
Elle était grande habiller d’un peignoir surement de soie d’un bleu royal plutôt vif. Les cheveux de la jeune femme, elle avait environ le même âge qu’Evan, tombait en cascade sur son dos et ses épaules. C’était le chef des Squards.
Les Squards, ils étaient bien plus près que ce que ceux du camp le savait. Il fallait les prévenir du danger car depuis le parc on pouvait facilement lancer des fusées ou des objets explosifs sur le camp créant une panique et un feu presque impossible à arrêter.
La femme s’assit s’appuyant contre le jeune homme collant tout son buste contre son dos. Evan était rouge comme une tomate. Elle caressait son flan droit et le jeune homme était de plus en plus mal à l’aise.
Il finit par se lever poussant la jeune femme.
- Désoler, mais… Je ne veux pas faire ça.
- Quoi ?… Mickeäl, tu t’en occupes !
Mickeäl, il le connaissait, c’était quelqu’un qu’il connaissait. Il avait déjà eu des problèmes avec lui. Il ne le supportait pas et, là, il espéra qu’il ne le reconnaîtra pas.
Celui ci arriva, ce démarche était toujours la même. On avait l’impression qu’à chacun de ses pas il devenait plus petit de quelques centimètres : c’était assez hilarant. Il n’avait pas beaucoup grandit depuis la dernière fois qu’il l’avait vu.
Celui ci sourit en le voyant, aucun moyen de savoir si il l’avait reconnu. Evan frémissait, il avait de plus en plus peur que Mickaël, mais l’autre homme passa droit devant lui et lui fit signe avec la main de le suivre.
Le jeune suisse put respirer et suivit Mickaël qui était bien plus petit que lui ce qui le fit sourire. Depuis leurs 17 ans Evan avait grandi encore un peu, mais l’adepte de judo pas vraiment car oui Mickaël était passionné par ce sport japonais et le Japon plus généralement.
Son guide le conduit dans un des garages collectifs pouvant aussi servir de refuge en cas de bombe. A l’intérieur toute une base informatique et électrique y était installée.
- Reste pas le bouche ouverte.
Evan s’empressa de la fermer ce qui déclencha un rire chez Mickeäl c’était sur maintenant, il ne l’avait pas reconnu. Dans ce garage il y avait un lit de camp et un hamac l’un au dessus de l’autre. C’est surement là qu’il allait dormir ce que confirma l’autre homme en lui disant qu’il prenait le lit et qu’Evan serait obligé de dormir dans le hamac.
Très rapidement le nouveau venu dans ce groupe, où il ne comprenait pas grand chose, fut briffé sur le fonctionnement du camp temporaire des Squards.
Ils n’étaient pas spécialement très organisé, mais des quantités de nourritures et des heures des repas fixe et deux trois interdictions formels comme ne jamais s’adresser à un habitant du Camp sans lui lancer des regards plein de méprit et avec un ton aussi odieux que possible.
Il se mit ensuite au travaille. Le grand brun devait rentrer des informations sur les comptes des Squards sur un ordinateur plus qu’antique. Contrairement à ce que certains auraient fait Evan y mit tout son cœur pour oublier cette question qui le dévorait : Est que, pour Loïc, il n’est qu’un remplaçant de Basil ?
Quand l’heur du repas arriva, Evan et Mickeäl montèrent dans la tente des repas un grande tente pleine d’homme que des hommes, mais le jeune homme n’y fit pas attention, il avait faim, vraiment faim. Il dévora le contenu de son assiette, même si celui était bien loin d’être appétissant, n’y même bon.
Le repas finit, il alla se coucher et s’endormit aussitôt lissant Mickaël essaye de le convaincre des beautés du japon tout seul et cette nuit là, comme les dernières, fut proie à un nouveau message de Basil.
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Evan se trouvait à nouveau dans un lieu fait de blanc tout était blanc, mais il n’y avait pas de mur, pas de plafond, juste un sol blanc et lisse, mais sans être glissant, ni être rugueux, ni collant. C’était un sol sans particularité spécial.
Là au milieu de nul part apparut Basil, comme il y a 17 ans, comme si le temps n’était pas passé. Il se rendit compte soudain que lui avait aussi rajeunit.
- Evan, n’oublie pas le Camp et Loïc…
Le jeune homme ce mit en colère. Basil était mort et il pourquoi il suivrait les conseils d’un mort ! Loïc avait été tellement doux avec lui que Evan ne savait si il avait été franc, mais une autre partie de lui hurlait que le beau blond n’était en rien un menteur. C’était plus de la colère contre lui que contre Basil.
- Et pourquoi ? Je ne peux pas vivre heureux ici ? Je veux juste oublier tous mes problèmes !
- Ce n’est pas ainsi que tu y arriveras. Evan, Loïc t’aime vraiment et puis ce n’est pas en fuyant son problème qu’on le fait disparaît.
Evan se tut, vexe, mais en même temps heureux que Basil soit là et lui dise que le beau blond qu’il aime, l’aime aussi, même si ce n’était qu’un rêve une partie de lui.
Il ne s’était jamais vraiment poser la question à sujet et maintenant cela commençait à le perturber. Il suivait les conseils de ses rêves, mais en quoi était-t-il connecté à la réalité ? La question lui brûlait les lèvres et celles ci finirent par la formuler. Evan regretta immédiatement de l’avoir poser, mais c’était trop tard.
- Basil… qu’es tu vraiment ?
L’autre garçon qui était censé être mort sourit, même si cela ce voyait il avait été surprit et lui répondit simplement.
- Je ne peux pas te le dire, mais tu le s’auras bien un jour. Envoles toi maintenant !
Ce fut comme dans un de ses rêves précédents, des ailes posèrent dans le dos d’Evan et il fut propulsé dans le ciel qui avait soudainement prit forme. Contrairement à la dernière fois Basil l’avait suivit, mais d’un manière bien différente. Il s’était transformé en un magnifique merle noir.
Une fois à environ de 200 mètre au dessus du sol le jeune homme s’arrête de monté en pique et pu voir en dessous de lui la ville de La Chaux-de-Fonds. Le merle qui quelques instants au par avant était Basil partit en voltant joyeusement. Evan voulut le suivre, mais ses ailes ne voulaient pas le poser vers l’oiseau.
Cette fois encore un avion apparut et commença à bombarder la ville. Cette fois les ailes du jeune homme le posèrent sans qu’il le veuille vraiment vers le petit aéroport de la ville et il se retrouve comme la dernière fois dans l’hangar où reposait un monstre d’hélium, un dirigeable.
Cette fois ci tout était différent, il n’était pas seul, tout ses amis du Camp était a avec lui et Loïc vint même la lui prendre. Ce qui n’empêcha pas Evan de rougir. Il n’avait pas l’habitude de montrer ainsi qu’il aimait quelqu’un. Les autres les regardaient en souriant.
Malheureusement comme la dernière fois le hangar se dissipa, tout comme le sol. Evan resta en l’aire grâce à ses ailes, mais ils étaient bien le seul. Il plongea alors dans le bute d’attraper le main du beau blond.
Soudainement il fut attiré vers le haut, ne pouvant pas aider son amoureux. Il hurla de colère et de tristesse tandis que des larmes coulaient sur ses joues.
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Quand il rouvrit les yeux Mickeäl se tenait juste au dessus de lui. Evan avait réellement pleuré et avait surement crié. Il poussa l’autre homme pour pouvoir s’asseoir. Il était tout transpirant. Discrètement, il se toucha le dos qu’il sentait douloureux, évidemment il ne sentit rien ce qui le rasure la moindre.
- Tu vas bien ?
- Oui… J’ai juste fait un cauchemar.
Les deux hommes se douchèrent chacun leur tour : le lieu étant équipe d’un sorte de douche préparer à cette effet. Ils allèrent ensuite prendre le repas matinal qui au goût d’Evan s’avéra infecte. Il voulait retourner au Camp, vers Loïc.
Tous les mondes le dégoûtaient et il ignorait comment il avait pu penser qu’ils étaient gentils. Il se rendait maintenant compte que toutes les chiffres qu’il avait rentré hier sur l’ordinateur était suffit d’un adresse et d’un mot tel que « prit »ou « volé ». Il avait volé ses sommes.
Evan s’écroula ses jambes le tenait à peine. Il avait été bien bête aveuglé par son mal être. Il sortit de la tente des repas prétextant se sentir mal. Ce qui était évidemment le cas. Il aurait voulu s’enfuir à ses moments, mais ses jambes étaient trop faibles. Évidement des gardes surveillaient les alentours et ne l’aurait surement pas laisser partir.
Le jeune homme devait partir il allait devoir s’enfuir et vite. Il devait tout prévoir pour qu’il n’y ait aucun problème. Les forces d’Evan commençaient à lui revenir, mais un sentiment de manque. Il savait maintenant qu’il aimait Loïc car c’était lui qui lui manquait.