Stella observait elle aussi l'homme, menaçant avec ses muscles en acier.

- Je crois qu'il est tout a fait possible d'envisager qu'il a prévu d'alléger sa tenue avec un sortilège ... Visons la tête.

Quand Juliens lui demanda d'où lui venait cette passion pour le meurtre, elle sourit mais n'y réponda pas. Elle avait plutôt l'habitude de soigner les personnes. Mais quand elle voyait des enfants, blessés à cause d'homme comme celui qui se tenait devant eux, ça la mettait dans une rage folle.

Je regarda quelque seconde le visage de l'homme, il sembla scruter tous nos fait et geste mais tout comme nous, il ne fit rien. Il sembla attendre le premier moment d'inattention de notre part. Il ne fallait donc pas en faire, malgré notre immortalité.

- La tête, je sais pas... c'est trop vague. Ses jambes sont plus épaisses, on ne peut rater le geste. Mais c'est à toi de voir, nous avons tout notre temps.

Puis je lança un regard sur sa jambe, et remonta au niveau de son visage.

- Ou on fait moitié moitié, On vise le torse, plaisantais-je.

- J'ai une autre idée ... Tu vises les jambes, et je le termine par la tête ? dit-elle en chuchotant, avec un sourire indéchiffrable.

On aurait dit qu'il discutait sur la pièce de viande qu'ils allaient faire cuir pour le rapas du soir. Dur de se décider, sachant que tout était bon à manger. Mais trève de plaisanterie, il fallait être réfléchit et taper au bon endroit, c'était une unique chance.

La proposition de Stella me parut de suite meilleur. Je me visualisais déjà la scène sous mes yeux, enfin. Une scene plutôt déjantée où l'homme se fit pousser contre le mur. Je chassa vite cette idée de mon esprit puis frôla ma baguette avec les doigts, pour voir qu'elle était toujours là, puis je me tourna, regarda la façade d'un bar.

- Tu commence ? Demandais-je à Stella, sans regarder l'homme. Ou c'est moi ?

Je pouvais facilement deviner ce qu'il faisait. Mon instinc me disait qu'il changeait la direction de son regard vers moi puis vers elle, puis vers moi, puis vers Stella. Sans arrêter, attendant une réaction de l'un de nous.

- Commence Juliens, je n'aurai pas assez de force pour lui couper l'envie de contre-attaquer dès le premier coup, dit-elle avec sérieux.

Stella savait bien qu'elle avait perdu de sa puissance à force d'être blessée dans les différents combats qu'elle avait pu mener au long de sa longue vie. Elle ne savait pas si, à force de mourir, toute magie en elle disparaitrerait comme s'envole les papillons, sortient de leur chrysalide. Elle en avait mal au ventre de s'imaginer vivre sans aucun pouvoir, mais pour l'instant elle devait se concentrer sur le combat qui allait avoir lieu, et qu'ils ne devaient pas perdre.

Stella avait empoigné sa baguette de toute ses forces, et commença le combat contre l'homme au membre d'acier. C'était une scène coloré de pouvoir meurtriers qui se déroulait sous ses yeux. Juliens avait immobilisé l'homme et, pour eux trois, il était impossible à présent de transplanner. Elle s'avança alors vers l'homme.

- Xaïla...

C'est alors qu'ue immense vague, d'un rouge intense, se jeta sur l'homme de plein fouet. Celui-ci s'éttoufait dans cette eau rougit par le sang, et c'était délectable de le voir souffrir.

- Pendant que notre bon monsieur se noit, je te laisse le choix du dernier sort Juliens ... dit-elle en se dirigeant vers Juliens.

Mais lorsqu'elle avait tourné le dos, elle ne pensa pas que l'homme allait revenir à lui, et pouvoir se battre encore.

- Avada Kedavra !

Un rayon vert traversa alors l'enveloppe charnelle de Stella, et celle-ci s'accrocha à Juliens en tombant, son regard vert émeraude illuminait. Elle s'tait évanouie sous le sort, et sa respiration avait été coupée, comme si elle t'ait réellement morte. Mais dans une sursaut de vie, elle respira de nouveau...

- Ah ... je ...déteste ce sort... dit-elle faiblement, n'ayant pas repris totalement ses forces.

Stella n'aimait vraiment pas qu'on lui lance un Avada, ce simple sort lui infliger la mort, pendant quelques instants, quelques secondes où, dans sa mémoire, et dans ses yeux, se bousculaient les images de 112 ans d'existence. C'était très difficile de supporter de revoir les personnes chères qu'elle avait perdu, il y a tellement longtemps. Et tout ceux qu'elle avait connu, et qui n'existaient plus à présent, c'était difficile de revoir tout leur visage. Un par un, elle aurait voulu les retrouver, mais c'était impossible. Car au moment, où elle atteignait enfin une si chaleureuse lumière blanche, au moment où elle savait qu'elle allait enfin les retrouver tous ces disparu, une ombre noire vînt l'araché contre son gré, et la ramener sur cette douloureuse Terre.

*Nan, nan ... ne me ramenez pas !*

Mais son immortalité lui empêchait de rester dans ce paradis divin, et imaculé de toute impureté. En revenant sur Terre, elle reprit douloureusement sa respiration dans les bras de Juliens. Celui-ci, à la suite du sortièlge de mort, s'était acharné sur la coupable, et l'avait tué sans aucune pitié dans le regard. Le craquement des os de leur adversaire était insupportable aux oreilles de Stella, mais elle observa la scène comme si elle en était captivée. Juliens, après avoir reprit conscience du sortilège qu'elle avait reçu, il donna la main à Stella, qui l'a prit avec plaisir.

-Oui, tout va bien pour l'instant ...dit-elle en s'étirant. Mais je crois que la prime de la capture de cet individu vient de s'envoler avec les rochers que tu maitrisais, dit-elle à la rigolade. Tu crois que c'est une mauvaise habitude ? Après tout, tu fais ce que tu veux ... Il ne méritait sans doute que de mourir, après tout le mal qu'il ait pu faire autour de lui. Ces espagnols, quel cauchemar !

Stella respira fortement, et serra plus fort la douce main de Juliens. Elle posa sur la sol, son regard d'émeraude, et prit une mine plutôt triste. Elle se rappelait de la sensation agréable qu'elle avait ressentie, après la mort, mais c'était infime comparé à la souffrance qu'elle ressentait en s'imaginant partir loin de Juliens et de sa fille. C'était horrible de se dire vouloir mourir, alors qu'ils étaient là pour elle. ALors, elle se tourna vers lui, lui sourit si tendrement, et le serra contre elle, avant de l'embrasser de manière plutôt osé, en frôlant sa langue contre la sienne.

Leur dernière étreinte avait redonner le sourire au visage de Stella. Elle souriait à Juliens, légèrement rougissante, et amoureuse de mieux qu'elle le pouvait. C'était tellement inhumain d'aimer quelqu'un comme elle aime Juliens. Mais elle n'était pas vraiment humaine, alors ça convenait.

Il parla sur sa façon d'avoir massacré cet homme, un peu hargneux et maladroit, puis parla aussi de la récompense, et demanda l'intérêt qu'elle portait chez Stella. Mais celle-ci fit non de la tête et ajouta :

- Je ne suis pas là pour la prime, mais c'est toujours ça ...elle se stoppa un instant. Non, ne change rien, mon coeur, tu es parfait ! dit-elle en lui caressant tendrement la joue, un grand sourire aux lèvres. Bon... Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Je souriais à Stella, tout en continuant de tenir sa main dans la mienne puis en l'attirant vers moi et l'embrassant, légèrement, à la manière des comte saluant la reine, et de lui sourire.

- Si ça t'importe, même de peu, je te promet que la prochaine fois je ne ferais que de l'assommer.

Puis je souriais à sa phrase, et m'approchant d'elle tout en l'attirant vers moi en posant ma main sur son dos, je déposa un baiser sur ses lèvres et ajouta :

- Tout en déposant ma marque de visite au passage, histoire de ne pas changer, dis-je en reprenant un sourire à la vu de son visage. Apparemment t'aime pas Madrid, alors on pourrait partir d'Espagne et aller quelque part avec peu de lien avec les langues latines. Egypte, Groenland, Corée... même les Pays-Bas, t'en pense quoi ? Dis-je, esquissant un rire. Hé ! On te l'a jamais dis ? Dis-je, gardant une once de mystère dans mes paroles.

Stella rougit aux manières de l'ancienne école dont Juliens usées. C'était agréable de se sentir ainsi aimé.

- On avisera en fonction de l'ennemi que nous pourchassons, nous sommes bien obliger des fois, de les tuer, contre leur grès ... dit-elle cyniquement.

Stella se laissa attirer par Juliens, et répondu légèrement à son baiser brûlant. Elle le fixa dans les yeux, avant de s'en écarter un peu, et sourit, en rougissant le plus finement possible, pour ne laisser aucune trace de son plaisir.

Stella réfléchit aux propositions de Juliens, pour les différents pays où ils pourraient chasser. Et l'égypte lui sembla le pays idéale. De plus, il y reste de nombreux trésors à découvrir, puisque seulement 9% des trésors égyptiens ont été découverts jusqu'à ce jour. Elle sourit, et tapa dans ses mains, en signe d'accord avec son idée.

- L'Egyte ! brillante idée !! Il nous faut une mission !

Puis elle répondit a la dernière question de Juliens :

- Non, quoi ?

Rigolant, je regarda autour de moi pour voir le nombre réduit de personne sur cette place. Mis à par nous, il ne restait personne et je ne savais pas, ou plutôt je ne m’en rappellait plus, si personne n’était là depuis le début ou si ils s’étaient enfuie. Un air angoissé vint se longer dans mon regard pendant que, bougeant lentement mes lèvres, je murmurait un inaudible «O put...». Je me retourna vers Stella et cacha cette angoisse par un grand sourire.

- Oui, on y va tout de suite ! Je suis pas fatigué donc..., dis-je, me stoppant avec lenteur, réfléchissant à ce qui avait engandré ces paroles.

Si je n’étais pas fatigué, c’était car la confrontation avait été très courte. Et quand l’homme avait voulu s’enfuir la première fois qu’on s’était croisé - où il n’était pas fatigué - il avait couru. Pourquoi n’avait-il pas transplané ? Il en avait toute les connaissances, étant un ancien auror, et du temps avant qu’on arrive à lui. Le sentiment d’angoisse revint dans mon regard et finit dans mon sourire. Je ne pus m’empêcher, en réfléchissant, de dévier mon regard vers l’épaule droite de celle que j’aimais. Je murmura, en partie pour Stella et en partie pour moi, :

- C’était trop facile...

Puis vint en moi une idée, une reflexion. L’homme tué avait braqué une banque il y a quelque minute. Mais un ex responsable des aurors, surtout en Espagne, possède un salaire assez élevé. Ce pouvait-il qu’il s’agit d’un guéttapant engandré par le véritable recherché ? Ce pourait expliquer pourquoi nous sommes dans une vaste place au sud-est d’une fontaine, que celle ci est vide et que les routes pour sortir sont assez loin.

- Dis, Stella, à ton avis, on nous a tendu un piège ? demandais-je, la regardant cette fois dans les yeux d’un air inquiet et en effleurant sa main.

Malgré la récente victoire, Stella observa Juliens et compris qu'il pensait que quelque chose n'allait pas. Juliens semblait observer les alentours avec dicernement, et Stella ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle commença à ressentir un malaise. N'y avait-il pas des gens cloués au sol ? Elle regarde alors de nouveau Juliens et s'aperçu malgré le fait qu'il voulait le cacher en souriant, que celui-ci ressentait une certaine angoisse.

Après sa courte réponse Stella s'interrogea sur ce qu'i pouvait penser en ce moment. N'y voyant aucune réponse, Elle réfléchit à son tour sur la situtatio, peut être bien qu'il pensait à la prochaine mission ou à celle qu'ils venaient de terminer. Stella avait du mal à dicerner le plus profond de la penser de son amant, mais elle se disait qu'il ne pouvait qu'apporter plus d'éclairsisment à cette angoisse présente dans l'atmosphère. Puis, son regard se dévia sur Stella, en murmurant quelques mots.

- Trop facile ? demanda-t-elle avec un doute dans la voix.

Stella comprenait alors tout à coup sur quoi réfléchissait Juliens depuis un moment, et elle repensa à toute la mise en scène jusqu'à la mort de l'individu qu'ils avaient du éradiquer. Stella se demandait ce que tout cela pouvait bien signifier. Juliens lui posa alors une unique question plutôt inquiétante, en regardant Stella dans les yeux et en lui frôlant la main.

- Mais qui pourrait faire ça ? lui demanda-t-elle à son tour, inquiète.

Alors elle réfléchit, durement, mais n'arrivait pas à trouver une personne capable de leur tendre un piège.

- Je ne pense pas Juliens ... Je ne vois personne qui ...

Mais elle se stoppa dans sa phrase quand elle entendit un bruit suspect, non loin d'eux, dans les alentours.

- Tu as entendu ? dit-elle presque en chuchotant à Juliens.

N'ayant pas répondu à la première question car j'étais trop occupé à réfléchir, je mis quelque seconde à répondre à la seconde, regardant autour de moi, tendant l'oreille à l'affut du moindre bruit et pensant de temps en temps un coup d'oeil à Stella à coté de moi qui avait l'air de se demander à quoi je pensais. J'ouvris donc la bouche pour lui dire à quoi je pensais quand elle rompit en première le silence, répondant à ma question ainsi qu'à la sienne. Je ferma donc la bouche pour répondre plutard, tendant à nouveau l'oreille pour voir d'où venait le bruit. Je me décida donc à lui répondre dans un chuchotement envisagé quand elle me posa à nouveau une question. Je leva les yeux au ciel et lui dit :

- Je t'aime, mais tu parle trop.

Je fis rouler ma baguette à l'aide de mon pouce sur le reste de ma main droite et fis un tour sur moi même pour vérifier tout autour de moi quand je vis une ombre passer à travers une ruelle et entrer dans une maison, malheureusement cette dernière était recouverte d'une ombre masquant le visage de l'homme. Mais je me centra sur celle ci afin de pouvoir le voir revenir.

- Je crois que c'est le mec qu'on recherchais, lui a du être embauché par l'ex-auror et a du boire du polinectar pour qu'on les confondes.