[RPG] Elle ( PV : Becca )

Je voulu me détacher de lui, mais il ma rattrapa par les hanches et m'attira une nouvelle fois contre lui. Il me regarda pendant quelques secondes. Son regard me transperça, comme si il pouvait lire en moi. Soudain, sans même me prévenir ou me faire comprendre quelque chose, il avança son menton vers le mien et ses lèvres se déposèrent contre les miennes. Ses lèvres étaient douces et je ressentis quelque chose d'étrange, d'inexplicable pour le moment. Après quelques secondes, je rompu le baiser et regarda Lucas, aucune expressions sur mon visage. Je me détourna de lui, juste le temps de faire le point. Lucas vivant, je le perçois de rester et puis, un baiser, inimaginable il y a quelques mois, et qui m'avais plu, bizarrement. Je pensais aussi à Severus et je me mit à pleurer, doucement, quelques larmes roulant sur mes joues, silencieusement. C'était mon premier baiser depuis son décès.. Je me retourna ensuite vers Lucas, certes, ce baiser m'avais extrêmement plu mais qu'en était-il pour lui ? Pourquoi avait-il fait ça ? Je ne savais pas comment réagir, je lui lança donc un regard interrogateur qui voulais tout dire.

Lucas se posa plein de questions à la fin du baiser. Il était sûr de lui sur le fait qu'il soit amoureux, mais cela le perturbait d'avoir embrasser une fille. Il avait toujours regardé que les garçons, et n'avais jamais était attiré par l'autre sexe. Cependant, il restait tout de même bien placé pour savoir que l'amour n'a pas de sexe.
Il toucha son tatouage sur les reins et il était toujours là. Il se pensait bien gay, mais là il virait de bord. C'est comme si ce moment devait arriver toute sa vie. Il sentit son regard interrogateur. Il avait tellement aimé ce baiser. Il ne se laissa pas intimider.

- Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi. Jamais je n'ai eu des liens aussi fort avec une personne, il semblait logique que ça ne reste plus de l'amitié pour moi.

Et Bam! En plein dans la sincérité. Maintenant, c'est elle qui avait les cartes en main. Il s'avança vers elle et sécha ses larmes. Il touchait son visage et n'attendait qu'un autre baiser.

- Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi. Jamais je n'ai eu des liens aussi fort avec une personne, il semblait logique que ça ne reste plus de l'amitié pour moi.

Le fait qu'il m'annonce ça fut un choc. Moi aussi je l'aimai mais je le croyais gay et mort il y a quelques temps. Décidément, en une heure, ma vie a changé du tout au tout. Peut-être que tout ça allait un peu vite ?

- Lucas.. Et notre amitié ? Tu veux prendre se risque ? Je veux dire.. Tu m'as annoncé que tu étais gay.. Je ne voudrai pas que ça se finisse mal entre nous parce que tu préfères les garçons depuis le début..

Lucas était toujours aussi prêt de Rebecca et sourit.

- Pourquoi tant de questions? Mais je vais y répondre. Oui je veux prendre ce risque, car qui tente, n'a rien. Et ça ne servirait à rien de rester bloqué sur un sentiment qui ne peut avancer. Et puis pour la suite, je dirai simplement que l'amour n'a pas de sexe, ou de visage, pour moi.

Il était vraiment sincère. Maintenant leurs nez se collaient, et elle pouvait surement sentir son haleine pomme cassis, car sa bouche n'était que à quelques centimètres de ses lèvres.

Pour moi aussi l'amour n'avais pas de sexe. Seulement, mettre notre amitié en danger pour quelque chose qui ne durerai peut-être pas, fallait-il tenter le coup ? Je ne savais pas. Mais Lucas avait été toujours été là pour moi, sauf quand je le croyais mort. C'est grâce à lui que la blessure causée par la mort de Severus s'est refermée et je savais que pour lui, mes sentiments tiraient plus vers de l'amour que de l'amitié. Mais être avec lui, c'était mon bien le plus précieux. La pluie tambourinait toujours contre les parois des serres. Lucas était proche de moi, plus proche de moi qu'il ne l'avais jamais été, dans tous les sens du terme. Je fixais ses grand yeux, tendres et magnifiques. Sans réfléchir, je posa ma main sur sa joue et approcha mes lèvres des siennes. En avais-je le droit ? Aucune idée mais à partir de ce moment, je décida que ma vie ne serais plus pareille, que j'irais de l'avant désormais, grâce à lui.

Lucas sentit aux derniers instants que sa belle hésitait toujours, l'amitié en était la raison. Peur de la gâcher. Au moment il voulait lui parler de ça, elle l'embrassa définitivement. C'était un baiser plein de passions et d'envie. Il avait envie de sourire mais ces lèvres étaient occupés à rendre un baiser auquel il s'appliquait.
Le baiser durait, et comme par magie, il sentit son tatouage s'effacer peu à peu. Il déposa sa main sur sa joue et l'autre un peu partout sur son corps, faisant de délicate caresse. Le tout se termina quand même et il en sourit enfin. Il baisa son front et parla enfin.

- On ne gâche aucune amitié, puisqu'il y en avait plus. L'amour l'avait remplacé.

Il ne savait pas si elle le comprenait, mais lui si. Il déposa un léger baiser sur ses lèvres, son regard l'hypnotisant.

HS : 100ème message ici :)

Après notre tendre et passionnant baiser, Lucas me lança une phrase.. à la Lucas. Une phrase qui tombait toujours à pic et bizarrement, il avait toujours raison. Je me contenta de lui sourire, comme toujours. Lucas et moi étions restés tout proche et je pouvais sentir son souffle sur moi. Je prit sa main et y glissa la mienne. La pluie qui martelait la serre ne nous dérangeait pas j'aurais pu rester comme ça des heures, juste près de lui. Mais je me décida quand même à bouger. Le jour allait faire place à la nuit et rester dans cette serre, même avec Lucas ne me rassurait pas tellement. Le rouge me monta aux joues, prendre la parole après un tel échange était intimident..

- Hum.. On bouge ?

HS : Félicitations :))

Lucas rendit le sourire à sa dulcinée, et vit bien que sa phrase, bien spécial, n'avait pas besoin d'être, donc elle ne le fit pas. Au pire, même ses yeux parlaient à sa place tellement ils étaient restés proche, même voir plus. En fait, c'était logique.
Ensuite, elle lui proposa de sortir, tout en regardant les vitres. C'est vrai que la nuit tombait, et que même pour rentrer, il fallait passer par l'extérieur. La pluie tombait toujours.
Sans lui répondre, il lui prit la main, la guidant se sortir. Il utilisa un bon Impervius pour se protéger de la pluie, et se diriger vers la Grande Porte. Pendant le trajet, ils ne se parlèrent pas, la pluie couvrant le son de leurs voix.

Ils franchirent le seuil, sec et collés l'un à l'autre. Il fallait savoir maintenant où ils allaient. Le lendemain, c'était samedi, et ils n'avaient pas cours. Il plutôt envie d'aller dans un appartement privé, seul, que être séparé ou avec du monde.

- Euh on peut aller dans mon appartement, mais c'est au sous-sol, près des Serpentards et de ma salle de classe. Et toi?

Il l'embrassa encore délicatement, et attendit une réponse.

Lucas me prit simplement la main et m'entraîna au dehors de la serre, protégés par l'Impervius, en direction du château. Je n'avais aucune idée de l'heure mais l'heure m'importait peu en aussi bonne compagnie. Je commençais a avoir froid mais heureusement, nous arrivions au château. L'air chaud et familier de ses murs me réchauffa instantanément. Ne sachant pas où aller, Lucas me proposa d'aller dans ses appartements.

- Mon petit chez moi pendant la période scolaire est au pied de la tour de l'aile Ouest, en dessous de la salle commune. Mais par contre, ce n'est pas rangé, je n'ai pas eu le temps..

Il y avais aussi mon vrai chez moi, ma maison. Mais pour y aller, il fallait ressortir, tout traverser et enfin transplaner. Je n'avais pas envie de mourir de froid et préféra donc ne pas émettre cette proposition. Quand à l'état de mon chez moi, mieux vaut ne pas en parler, j'étais de nature assez bordélique..

Lucas rit de bon coeur quand il comprit que Rebecca sous-entendais qu'il ne fallait mieux pas mettre un pied dans son appartement. Il ne se moqua pas cependant.

- J'ai pas de maison en dehors d'ici, à part chez mes parents à Berlin... Quand j'aurais assez d'argent, je verrais ce que je pourrais m'acheter... En attendant viens dans mon appartement, je l'ai très bien aménagé.

Il lui prit la main, et l'entraîna vers les sous-sols. Au même moment, on pouvait entendre les élèves sortir de la Grande Salle, le dîner venait de se terminer. Tant pis, ils mangeront chez lui.

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