Zack Fresnes
Âge RPG : 14 ans
Baguette magique : Chêne - Diamant de dragon lave
Nationalité : Anglais
Patronus : Lémurien
Type de Sang : Sang Pur
Messages : 664
Citation : « Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S’il y a quatre personnes autour de toi et qu’elles te semblent normales, c’est pas bon ! » - JCVD
| Sujet: Dreamotopia Mar 21 Déc - 6:09 | |
| dreamotopia résumé Un homme n'ayant aucune raison de continuer à vivre se réveille un matin dans un monde imaginaire fantastique, magique, dans lequel il est invincible, puissant, et aimé de tous... prologue - Pas exactement, mon frère n'est pas vraiment mort. - Il est quoi alors ? - Dans le coma. - C'est quoi la différence ? - Il est encore vivant. Gary discutait depuis bien vingt minutes avec son (seul ?) ami, Jules. Jules était l'une des personnes qui faisaient honte à la France, du fait de son Q.I., qui n'avait rien à envier aux grains de poussières. Ce dernier étant arrivé de l'hexagone vers New York il y a déjà deux ans. Gary et lui étaient collègues. Gary, lui, avait toujours vécu à New York, c'était presque si il n'était jamais sortit de la ville à part pour aller à Washington lorsqu'il avait dix ans avec ses parents. Il faut dire que Gary n'avait aucune raison de partir d'ici: pas de femmes, aucun enfant, les animaux de compagnie lui donnait la nausée, et il gagnait tout juste assez afin de payer son loyer, pour prendre le tram jusqu'à son boulot et manger un sandwich à midi, un autre le soir. C'était une vie plate et monotone, chiante, énervante, qui n'avait pas lieu d'être, il n'y gagnait rien. Gary travaillait comme modeste employé dans entreprise qui n'avait rien trouvé de mieux que de concevoir les cabinets de toilettes de demain. Il était standardiste. Ses parents étaient morts très tôt. A peine avait t-il quitté le nid familial que sa mère était morte d'un cancer. Son père avait sans doute succombé de la pipe, qu'il fumait tant. Pour faire court, les deux vieux étaient mort avant soixante ans... Il faisait parti de l'infime partie de la population américaine qui faisait baisser les statistiques comme le taux de mortalité ua profit des chintoks et des jap. Son frère unique, âgé d'un an de plus que lui, était tombé dans le coma un mois plutôt après un accident de moto. Un camion de poulets destiné à devenir des nuggets l'avait percuté à soixante-dix kilomètre par heure. William, c'est son nom, a fait un saut vertigineux de trente mètre avant d'être amorti par une Land Rover à l'arrêt, conduite par un poivrot qui, au lieu de sortir et d'aider William, a redémarré pour virer le macchabée (qui n'en était pas encore un en faites, il était dans le coma), du capot de la belle et grosse voiture à cinquante mille dollars. William a été secourut deux minutes après par une vieille dame qui traversait la route, aucun automobiliste n'osant s'arrêter de peur de ralentir le trafic new-yorkais. - Gaga, réveille-toi, mon gros, coupa Jules avec un sourire moqueur. Il reste encore quatre heure avant le moment de se mettre au lit,. - ... - Oui, hum...Je voulais te dire... - Quoi ? s'énerva Gary. Jules semblât affaibli – c'était bien la première fois – par la « colère » de son ami. - Non, rien, ça peut attendre... - Ok, ok...Je vais rentrer. A demain. Ou après-demain, pensa t-il au fond de lui même. Il se leva du bar, regarda d'un coup d'œil le téléviseur qui passait le JT: encore des morts. Un autobus à Al-truc venait d'exploser, faisant quinze morts et cinquante-deux blessés – ils étaient soixante-sept dans le bus ? Non...devait surement y en avoir à côté sur le trottoir, mais y a pas de trottoir...et puis zut, pas la peine de se triturer les méninges pour un fait divers aussi banal. Ils sont morts, et puis c'est tout. Il sortit du pub, « The Irish Spirit », un truc d'irlandais, c'était pas très glorifiant pour un fils d'Oncle Sam, mais c'était là que se retrouvait tous les exclus de la Société (avec un grand S, je vous prit). Un trafic énorme se déroulait, tant sur les larges trottoirs que sur les larges chaussés. Deux, trois teintés faisaient la manche contre un McDo, l'un d'eux portait une pancarte « 7 enfant aidé moi ». Des arabes surement, à la vu des deux crane rasé qui les regardait d'un coin d'œil, avec un rictus machiavélique, à la porte du fast-food. Gary habitait deux pattés de maison plus loin, dans un appartement loué à Madame Katrina Redford, qui n'a aucun lien de parenté avec l'acteur, une riche femme qui avait fait fortune dans la littérature (avec son fameux livre « Le Pays des Moutons », sois-disant métaphorique comme nom, mais c'était tellement gros que ça en devient stéréotype et polémique). L'appartement que Gary louait était le premier de la femme, avant que sa notoriété se créé. Voilà. Il venait d'arriver devant la porte. Il sortit ses clés et remarqua que la porte était resté ouverte. Il remit le trousseau dans sa poche avant de remarquer que la vitre avait été forcée. Encore ces saletés de latinos. Depuis que le fasco qui habitait juste au dessus de Gary avait menacé l'un d'eux, par simple plaisir, les immigrés caillassait, forçait et chourait tout ce qu'ils trouvaient dans l'immeuble. La dernière fois, c'était le vélo de cet abruti de Franck (nom de famille inconnu), un gosse de onze ans gâté par des parents n'ayant pas un sous qui y était passé. On avait retrouvé que le guidon. Il poussa la porte, mais ne prit pas l'ascenseur (cassé...enfin « hors service », mais c'est cassé en gros, ne disons pas par qui). Il monta les marches. Il habitait au quatrième, ce qui lui facilitait la tâche. Mais la vieille femme qui habitait au neuvième ne sortait qu'une fois par semaine (pour les courses, avec son fils, attentif et généreux de la façon qu'elle seule sait les faire, comme elle dit). Sa porte n'était pas forcée, c'était déjà ça, mais celle du deuxième en avait pris un coup (de hache, lui avait il semblé). Il entra et se posa sur sa chaise de cuisine. Quelle journée. Enfin, elles sont toutes pareilles, mais c'est quand même dur, on s'y habitue pas, tous les soirs t'as envie de mourir, et de jamais te réveiller pour ne pas aller au boulot le lendemain. Il but un verre d'eau avant de regarder dix minutes la TV: il n'avait que deux chaines, à cause d'une antenne, sabotée elle aussi. L'une passait un show TV à la noix, et l'autre un téléfilm fait par elle même pour vingt mille dollars, avec une guest star jouant dans des films d'action dans les 80'. De la bouse quoi. Il éteint le téléviseur, et, après s'être changé, alla se coucher. Il regarda une dernière fois l'horloge: vingt et une heure trente. Puis, son regard croisa celui de l'arme à feu. Il sourit, enfin il allait pouvoir dormir. |
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