Une fois de plus, quelques élèves de Serdaigle s'étaient montrés cruelle envers la jeune première année. Cette fois ci, quel était le larcin? Rien de moins que sa propre baguette magique! La retrouver, il le fallait absolument. La retrouver, et leur montrer une bonne fois pour toute qu'il ne fallait pas la chercher. Un soupir retentit dans les couloirs, elle ne faisait que se mentir à elle même. Jamais elle ne trouverait la force de se rebeller, jamais elle ne ferait preuve d'un tel cran et d'une telle confiance en elle! Rien que de se retrouver en face d'eux, les mots lui manquait, les tremblements commençaient et son assurance, déjà moindre, disparaissait. Non, Mary était le genre d'élève à la capacité d'adaptation aussi élevée qu'une espèce endémique. Si seulement Flamage était avec elle, il la protégerai lui au moins! Perdue dans ses pensées et dans ses recherches, elle fouillait de partout. Mieux encore, plus le temps passait et plus elle fouillait dans des endroits improbables: sous un livre, sous une feuille, dans des boîtes plus petites que la baguette même, etc...
Un élève de Poufsouffle qui passait par là, la voyant ainsi dans les couloirs les larmes aux yeux, eu envie de lui adresser la parole. Lui savait où était l'objet, il les avait vu passés entre deux cours, ricanant grâce à leur exploit hebdomadaire. Son sens de la justice s'éveilla, n'était il pas un Poufsouffle après tout? De sa voix calme et posé, il aiguilla les recherches de l'enfant vers les cuisines.
-Touche la poire d'un tableau et la porte s'ouvrira. Bonne chance!
-Merci! Merci beaucoup!
Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas sourit ainsi, aussitôt avait elle apprit l'emplacement qu'elle s'empressa d'y accéder. Une fois à l'endroit indiqué, elle toucha la poire comme prévu, se précipita à l'intérieur des cuisines et, découvrit que quelqu'un était déjà sur place. Surprise, elle en resta perplexe pendant plusieurs secondes. En effet, elle s'attendait à voir les elfes de maison préparer le dîner, les voir courir dans tout les sens, préparant les plats avec une grande minutie. Elle entendit ses salutations, la moindre des chose était de rendre la politesse:
-Bon...bonjour...dit elle gênée car prise par surprise, de plus, le garçon était doté d'un certain charme. Elle continua sur sa lancée:
-Tu...tu n'aurais pas vu une baguette dans le coin?