Examen-3ième-Zack McFreson

Examen troisièmes année

Racontez votre premier jour de troisième année, ce que vous avez ressenti. (20 lignes du forum)

La fin de la seconde année fut relativement difficile puisque ce fut en partie pour moi une phase de crise d'adolescence plutôt faste (remise en question personnelle, insolence plutôt aiguë envers nos chers professeurs, acné...). L'arrivée des vacances, d'un peu plus de liberté et d'animation dans ma courte vie de Serpentard pas assumé fut pour moi une bénédiction. Courant nu dans mon jardin je fusse cependant stoppé net par l'arrivée d'une chouette terrifiante toquant à ma vitre (à quatre heures du matin, merci Poudlard) qui me rappelait les fournitures à me procurer avant le premier septembre et en note personnelle la nécessité de me procurer enfin un chaudron adéquate.
Je me rendit donc le premier septembre à la Gare de King's Cross, encore une fois infestée de moldus plus ou moins gros, plus ou moins pressés. Montant dans le Poudlard Express, retrouvant mes amis, mes amours, mes emmerdes, je fait la pare belle à faire une nouvelle trollerie pour ce début d'année. Un très grand ami, dont citer le nom lors d'un examen serait considéré comme un aveux assez important pour le faire plonger pour trafic, m'a fourni de belles bombabouses dont l'envie de les envoyer dans le wagon des premières années ne me résista pas. Ils sortirent très rapidement, croyant d'abord aux flatulences de l'un d'eux jusqu'à ce qu'ils entendirent mon rire effroyable derrière la porte.
Ils sortirent donc, à la fois apeurés par moi même et en colère contre... moi même encore une fois. Cet évènement consiste en faite à ma première journée de troisième année. Si par la suite nous arrivâmes à Poudlard, s'installant sur les majestueuses tables surplombées par celles de nos splendides professeurs à la mine désespérée, il ne se passa rien de spécial. Enfin si, une autre bombabouse dans le dortoir le soir, mais ce n'était pas le mien, donc rien de bien important.
Continuez cette histoire (60 lignes du forum)
Emi marchait dans la ruelle. Il était cinq heur du soire et, comme l'hiver avait couvert le pays d’un manteau de neige, la nuit était tombé. Un vent froid venait en face d’elle et la neige, qui tombait encore du ciel, lui battait le visage. C’était pire que de nager à contre courant, pire qu’être sous la pluie battante, malgré tout Emi continuait.

Pourquoi continuait-elle ? vous demandez-vous. C'est bien simple : apercevant au loin une forme écroulée sur le sol, elle ne pouvait sous aucun prétexte s'arrêter. Elle l'avait vu tomber du ciel, de cette noirceur étoilée constellée de flocons, quand soudain un éclair jaune était apparu et avait foncé droit sur le sol enneigé à deux pas de chez elle, dans cette ruelle misérable se situant entre la maison de ses parents et celle du voisin - qu'elle n'avait jamais vu.
La forme ne bougeait plus. En se rapprochant, elle ressemblait de plus en plus à ce qui pourrait s'apparenter à une fourrure brune. Elle pensa à un oiseau, mais il lui revint bêtement à l'esprit que les oiseaux disposaient de plumes et non de poils. Un animal, c'était ce qu'il y avait de plus probable et improbable à la fois et pourtant, alors qu'elle se trouvait désormais à deux pas de la Chose, il lui semblait toujours qu'il s'agissait d'une sorte de chien. Elle se mit alors à genoux aux côtés de sa découverte et approcha sa main de la fourrure sans la toucher. Elle restait à quelques centimètres, tentant de voir si cette Chose dégageait quelconque chaleur. Elle inspectait aussi la forme de ce qui était assurément un animal. Sa tête était cachée par le reste de son corps, roulé en boule, comme si il dormait. Les flocons étaient tombés sur sa fourrure qui ne paraissait désormais non plus brune mais d'un blanc apaisant.
Elle hésita un instant, puis se décida enfin : elle déposa sa main sur les poils constellés de flocons de la créature. Il n'y eut aucune réaction dans un premier temps, puis elle senti un coeur qui battait sous cette peau. Elle resta là. Une seconde, puis deux, puis trois, vibrant avec les battements de la créature. Puis elle déposa sa tête sur le dos poilu de la bête, pour l'entendre encore plus. Pourquoi n'avait-elle aucune réaction ? Elle ne pouvait pas être morte puisque son coeur battait.
Ne faisant ni une ni deux, elle se décida à retourner la créature pour voir à quoi elle ressemblait réellement. Elle releva sa tête et se mit debout. Elle approcha ses mains de ce qui pourrait être son cou et commença à tirer. La créature se releva enfin, d'un bond. Emi ne vit que des poils bruns, encerclés par des flocons éjectés par ce mouvement brusque du poil de la bête. Elle essaya de voir à quoi pouvait ressembler l'éclair jaune de la nuit, mais il avait déjà fuit, ne laissant derrière lui que de vagues empreintes de pas dans la neige, vite recouverte par les flocons blancs.

Emi était assise sur lit. Ce soir, elle se rendait à un bal, celui du Lycée. Son dernier de ces belles années, surement, au vu de son moral en ce moment et des examens qui approchaient à grands pas. C'était Jenny qui devait normalement l'emmener en voiture, alors elle descendit les marches, ne pensant à rien d'autre qu'à sa robe qu'elle trouvait au plus au point laide. C'était d'ailleurs Jenny qui lui avait vanté sa beauté, mais Emi ne lui trouvait rien qui pouvait refléter sa personnalité. Et c'est ce qu'elle aimait.
Jenny arriva enfin, dans sa voiture rouge luisant à la lumière du jour. Elle fit signe à Emi de venir. Cette dernière monta dans la voiture, saluant vaguement sa meilleure amie. Celle-ci la bombarda de questions dont elle dut se contenter comme réponses que de simples hochements de têtes, « Oui » ou encore « Non ». Elles roulèrent quelques minutes, et l'automobile rouge se gara devant une maison illuminée par une lumière aveuglante venant de l'intérieur, sans oublier une musique assourdissante provenant d'un artiste du moment.
Elles descendirent toutes deux, marchant derrière quelques autres fêtards. Elles rentèrent dans la bâtisse. Emi s'assit sur un fauteuil dans le salon et y resta quelques minutes, se faisant aborder par un rouquin pas très clair au regard presque terrifiant. C'est après qu'elle l'eut envoyé lui chercher un verre qu'il commença à neiger dehors. Elle avait oublié qu'ils étaient encore en janvier. Elle aperçu alors un garçon un peu plus loin qui était assis autour d'une table et qui discutait avec deux ou trois autres. Il était de dos, et elle ne voyait que sa chevelure d'un brun magnifique.
Elle se dit que le rouquin n'était pas un bon parti et s'approcha du petit groupe et s'assit à l'une des chaises qui restait. Le garçon était très beau, au visage aux traits parfaitement proportionnés. Il la regarda un instant et dit ensuite l'espace d'une seconde - du moins c'est ce qu'Emi compris : « J'ai cru voir un éclair ». Mais la conversation dériva, Emi tentant de rentrer à son tour dans leurs bavardages, ce que le brun et ses amis laissèrent faire, amusé surement de voir une inconnue sympathiser avec eux si facilement.
Soudain, une musique douce et belle remplaça le rap bruyant qui la précédait. C'est alors que le brun se leva et tendit sa main à Emi : « Une petite danse ? » Elle ne répondit pas mais se leva et lui pris la main et ils commencèrent à danser. Il lui tenait les deux mains, et elle sentait son coeur battre avec le sien. Elle déposa alors sa tête contre son épaule et elle reconnu ce rythme qu'elle croyait avoir oublié avec le temps.

[color=orangered][i]Note:
Orthographes: .../2
Réflexion: .../1
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Respect des consignes: .../1
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Note:
Orthographes: 2/2
Réflexion: 1/1
Recherche: 2/2
Respect des consignes: 1/1
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