Je souris et commença à courir après qu'elle m'ait fais transplanné avec elle. Je voulais être en hauteur pour le voir à chaque fois qu'il tourne et afin de ne pas nous faire voir. Courir en pleins milieu de Madrid derrière un fuyard n'était pas très discret. Mais je ne voulu pas la contredire. Je pris donc un virage sur la gauche avec elle à ma droite.

- On a tout notre temps, ne t'inquiète pas, dis-je en remettant droite ma capuche sur ma droite, afin de ne pas montrer mes traits squelettique ressortir à la lumière du jour. Pas trop mal à la hanche pour tu sais quoi ? Demandais-je en parlant de son anciène blessure à la hanche faite il y a quelque minute.

Je continuait de courir jusqu'à qu'elle me dise que l'os ne s'était pas complètement ressoudé. Je m'arrêta donc, et lui prit la main pour l'arrêter. Je sortit ma baguette et prit Stella dans mes bras puis je lança une formule informulé sur le sol, à l'instant le béton se recouvrit d'une roche noire et recouvrit la rue, je fixa au sol les passants, le fuyard, et moi même. Mais je savais que ça allait faire cet effet sur moi, c'est pour ça que j'avais élevé Stella du sol.
Je la reposa ensuite, ne craignant rien du sol, je jeta un coup d'œil vers le fuyard qui se débattait pour partir de la pierre. Je posa ma baguette à ma gauche tout en prenant la peine de m'accroupir pour réussir à apercevoir le bout de verre dans la hanche de Stella.

- On continuera après, d'abord il y a ta hanche, dis-je en passant ma main sur sa blessure, et le bout de verre se colla à mon doigt, puis je le posa au sol. Un sortilège de magnétisme, dis-je pour expliquer le phénomène. Ça va mieux ?

Je jetai un œil au passant qui se débattait du sol. Leur visage montrait qu'ils ne comprenaient pas. Je compris ce que voulait dire Stella, il y avait des risques qu'ils s'aperçoivent de la magie, malgré qu'aucun ne semblait comprendre ce qui se passait. Je réfléchit donc à ce que je pouvais faire pour arranger le coup, mais avant de trouver une solution, elle m'embrassa, en mettant ses mains autour de mon cou. Je pencha un peu vers l'arrière, mes chaussures donc mes jambes se penchèrent vers l'arrière et la pierre me retenant au sol me fit mal, mais je ne dis rien et continua de l'embrasser, en mettant mes mains autour de sa taille et de murmurer :

- Je m'occupe des moldues, toi occupe toi du fuyard.

Je l'embrassai à nouveau, en enlevant doucement mes mains de son corps.

- T'inquiète pas, ça va aller. Et si t'a des ennuies envoie moi des étincelles rouges avec ta baguette, je viendrais sur le champs.

Je sentis la main de Stella sur ma joue, puis je la vis partir vers l'inconnu. Je murmura un petit « C'est rien », et je me tourna vers les passants, je pris ma baguette en me baissant et murmura un sortilège sur mes pieds et la pierre devint molle, je marchais en cassant la pierre molle puis je visa le premier passant sur ma gauche et engloba les autre pour lancer un sortilège informulé qui cassa la pierre, puis un second qui fit oublier au passant les cinq dernières minutes.
Je regarda ensuite l'homme tombe à terre, il saignait. Je souris, voyant le coup de Stella. Je préférais la laisser seule pour s'occuper de lui. Du moins, pour le moment. Je murmurai quand même un petit :

- Bonne chance.

J'aidai Stella à se relever puis elle pointa sa baguette vers l'homme. Moi je ne fi rien. Il allait certainement ne rien faire pour l'instant. Il avait trop mal pour ce concentrer et il était trop agité pour transplaner. C'était un simple chien à qui l'on avait coupé les crocs. Il ne faisait qu'aboyer. Puis je le regardai. Un sourire venait de s'afficher sur son visage. Un sourire sadique. Il baissa sa baguette vers sa jambe coupée et un écran de fumée blanc l'entoura pendant que j'attrapai la main de Stella et transplana à quelque mètre de notre position initiale.

- J'aurais du le prévoir..., dis-je pour moi même en regardant l'homme. La fumée c'était dissipée pour laisser place au lieu d'une jambe coupée, un membre d'acier. Enfin, c'est trop tard.

Puis j'attrapai ma baguette et visa l'homme qui s'était retourné vers nous.