J'entendis le faible éclat du vielle homme se multiplier dans la salle et s'échapper à travers la porte de granite faiblement ouvert. Je détacha mon dos du coté de la porte toujours fermé et tenta, du mieux que je le pouvais, d'identifier la position de l'homme, sans grand succès. Puis, d'une voix claire, je lui demanda :

- Qui êtes-vous ?

La question semblait assez inutile. Je me fichais de qui s'était car je ne sentais rien de bon dans le timbre de ça voix qui ne semblait pas naturelle. Et je ne voyais pas qui pouvait me connaitre à un lieu à des milliers de kilomètre des Iles Britannique. Je frôlais donc avec mes doigts ma baguette posé dans ma poche, attendant qu'il continue à parler.

Je souris en entendant l'homme me parler. "Le dieu du temple", comme il venait de s'appeller. Il avait l'air idiot, un tueur peut-être. Il n'avait pas l'air malin car si il se serait renseigné, ce temple était l'un des sept représentant chacun un péché capital. Et le gardien du temple, si il y en avait un, était un démon. Et ma mère, si elle irait mal, j'aurais été au courant. Au moins par patronus.
Mais pourquoi pas aller le voir, je ne le croyais pas, mais j'aimais les sensations fortes. Je fis donc demis tour, ouvrit la porte et fis un pas à l'intérieur et souris.

- Oui, dieu ? Dis-je sur un ton moqueur.

Décidément, le vielle homme, ou la vielle voix, si on voyait les choses autrement, me prenait pour un imbécile complet, c'est pourquoi après avoir atteins la rambarde reliant les deux escaliers de marbre, je me stoppa et scruta avec précision le sol, cherchant quelqu'un, quelque chose, en vain. Je finis par dire, ou plutôt mentir, d'une voix frisant la moquerie -temps qu'à voir qui c'était, autant jouer son jeu :

- Non, je suis deux. Il y a moi, et vous.

J'entendis l'agacement de l'homme, et rigola d'un rire clair puis, entendant qu'il m'indiquait la direction à suivre, je tourna à gauche pour prendre l'escalier, continua tout droit en descendant, je vis un croisement, assez mince. C'est sorte de couloir "secret" que l'on trouvait dans les château. Je tourna à gauche, comme me le disait l'homme et arriva à voir le faible éclat de la lumière. Si un homme serait venu derrière moi, il aurait pu me poignarder et je n'aurais pas pu me retourner rapidement. Puis je m'arrêta, pour le répondre, et m'informer.

- Je proviens de l'entrée du temple. Maintenant à moi : Qui êtes vous, vraiment ?

L'énervement de l'homme me faisait rire, et ça voix, de plus en plus forte, montrait qu'il était devant moi. Je voulu m'amuser avec lui, et si il me connaissait il réagirait vite. Je me fis donc vieillir de quarante-sept ans, des rides apparaissaient sur mon visage, mes cheveux s'allongèrent et se blanchirent un peu plus et ma taille grandirent et mes muscles se renforcèrent. Montrant que je ne mettais pas encore totalement musclé. C'était maintenant trop tard, je ne pouvais plus changer mon corps à l'apparence de vingt-neuf ans. Agé donc de soixante-dix sept ans d'apparence, je répondis donc, ma voix ayant changé de peu de timbre :

- Étant donné que cette salle n'est pas représentante d'un dieu mais d'un démon, non, je ne vous crois pas.

Je ne m'étais pas avancé, j'étais arrêté et regardait cette faible lueur dépassant du verrou de la porte. J'attendais une réaction de ce faux dieu.

A l'instant où les lumières s'éteignirent, je pris ma baguette et visa le sol tout en murmurant un rapide mais sec "lumos" pour pouvoir voir autour de moi. Je fis encore quelque pas, attrapa la poignet de la porte et la tourna, pour n'avoir qu'à la pousser pour entrer. Mais je la garda fermé, et attendis. J'attendis le bon moment, le moment où il répondra à ma question.

- Ma magie, plutôt. Vous connaissez au moins ? Si vous êtes un dieu, commençais-je, le sourire aux lèvres. Je recommence..., dis-je pour débuter, pour ensuite dire quatre mots dans un murmure et parler à nouveau à haute voix : vieux taré de sourd, ...qui êtes vous ?

Je n'eus même pas le temps de répliquer à la dernière phrase de l'homme que je me fis propulser contre la porte qui s'ouvrit, et je tomba à quelque mètre derrière elle, je leva le visage et palpa mes poches. Ma baguette avait disparu. Je leva mon visage et regardait ma baguette au pied de la porte, à la gauche d'un rocher empêchant l'ouverture de la porte. Puis je me leva et regarda l'homme prendre un passage secret qui se referma derrière lui.
Je continua de suivre les bruits de ses pas derrière les murs du regard en tournant sur moi même à chaque intersection qu'il semblait prendre.
J'attendais qu'il finisse sa course et se montra au grand jour, pour que je puisse enfin comprendre qui il était. Pendant ce temps, je reculais petit à petit, m'approchant de ma baguette. Une fois qu'elle fut à mes pieds, et que je n'entendis pas de pas, je décida de le faire parler :

- Comment me connais-tu ?!

J'écoutai l'homme me parler, je pu difficilement trouver sa position. Tournant la tête à gauche et à droit, je compris au bout de quelque seconde qu'il était dans les sous-sols du temple. Je me baissa donc, pris ma baguette lentement sans arrêter de fixer l'homme du regard. J'aperçus des cheveux blanc et quelque ride. Il avait l'air à la fois vieux et à la fois robuste. Puis je me posa, mis une main sur ma baguette frôlant le sol et l'autre sur les pierres polies recouvrant le parterre de cette salle.
Je résigna à l'insulter quand il parla de Stella, mais ne montra pas mes sentiments afin de ne pas lui montrer à qui il devait "s'adresser" pour me faire chanter. Puis je répondis, un ton de moquerie dans la voix :

- Hep, papi... je suis seul, donc il y a pas de jeune femme qui tienne. Et j'y peux rien si c'est ma passion d'imiter la mort avec tes amis. Et pour ton renseignement, je suis plus le chef des aurors. Désolé.

Puis je marqua une pause, et tenta de voir qui il était. Malheureusement cet apparence de vieux crouton ne m'indiquait rien sur son identité, juste un frappé de plus dans le monde. Il s'agissait peut-être d'un mangemort. Mais je ne savais pas le quel. Peut-être un Yaxley modifié par les blessures. Je re-demanda donc :

- Je ne sais pas pourquoi, mais malgré que vous êtes assez laid pour être un cauchemar, je ne vous crois pas. Qui êtes vous vraiment ?

La flaque où se tenait l'homme venait d'éclabousser, créant un léger bruit facilement distinct à l'oreille,je tourna mon visage à ma gauche, toujours les yeux fixant le crane blanc de l'homme sous le plancher. Je le vis mettre quelque chose, ou peut-être même enclencher un levier. Je ne voyais pas vraiment d'où j'étais, mais j'entendais facilement ses paroles. Je souris, et répondit dans l'ordre de ses phrases :

- Étant donné que j'ai démissionné, je n'allais pas être attristé par ce retrait de poste. Il en faut bien plus pour me tuer, le vieux, commençais-je, me moquant de lui et de son faible savoir à mon sujet, puis reprenant : Un jeu ? Tes pas un peu vieux pour jouer, toi ? Mais enfin soit, j'accepte.

Au fil de mes remarques et questions, j'avais enfin eu deux indications sur l'homme. La première était qu'il était âgé de cent onze ans, ce qui m'expliquait ses cheveux grisonnant, sa fine barbe grisâtre de quelque jour et son début de calvitie. La seconde était qu'il était en forme. Et en trente ans d'existence, et huit en tant qu'auror, je ne connaissais personne de cet âge étant au mieux de leur forme. Mon choix se portait donc sur un vampire ou un loup-garou. Mais je ne trouva pas plus loin.
Puis, regardant l'homme ne pas bouger, je me releva et mis mon bras, tenant la baguette, en parallèle avec mon corps et regarda le sol, comme si je regardais toujours l'homme. Sauf qu'entre nous se trouvait un sol de pierre et quelque planche de bois permettant de tous maintenir et de ne pas tomber.

- J'ai rien à faire de mieux à par compter tes cheveux, mais ça risque de m'occuper que très peu de temps vu le nombre. Trois ou quatre maxi'. Donc je suis prêt, grand père.

Je souris, puis rigola, à la remarque de l'homme. Et pour me moquer encore plus du niveau de difficulté de ses énigmes, je me coucha à terre, mes bras derrière la tête et le regard fixant le plafond où de la terre tombait, montrant le vielle âge du temple. Plus d'une voix claire, et simple, sans ton, à par un montrant que je me lassait de ses énigmes histoire de l'énerver, je dis :

- Salon. Bon... tu compte monter le niveau des énigmes quand ? A la septième ?

Après ça j'attendis une réponse, voir même une nouvelle énigme, ou une remarque. Le temps je bougeais ma baguette en faisant de petit cercle en l'air, montrant mon ennuie.