Juliens était à une des tables du célèbre bar et tenait une bouteille d'eau tout en regardant un couple installé au contoir.
En faite, il était assez difficile de savoir ce qu'était en train de regarder Juliens. Soit la jeune femme châtain aux yeux amandes et au jolie trait ou soit le jeune homme au corps légèrement musclé et au cheveux brun.
Puis il but une gorgée de ce qui semblait être de l'eau et fit un rapide salut de la main et un sourire gêné quand la jeune femme se tourna vers lui et lui souri.

- Alors on mate ?

Stella venait d'arriver à la table de Juliens. Elle retira son manteau et le posa sur le dossier de la chaise sur laquelle elle s'assit.

- Et ça je présume que ce n'est pas vraiment de l'eau, dit-elle en souriant.

- Oui, de l'eau alcoolisé, plaisanta-t-il en lâchant la bouteille avant de répondre à ce qu'elle avait dit en venant : Mater, non. Je regarde juste, dit-il en souriant pendant que Stella s'assit à la même table que lui.

- Regarder c'est mater ! dit-elle en faisant signe au serveur de lui servir à boire.

Stella sourit à Juliens, qui était à présent en face d'elle.

- Ca fait bien longtemps qu'on ne s'est pas retrouvé à une table pour oire tout les deux comme des trous ! dit-elle en rigolant. Que me racontes-tu de beau ?

Juliens se tourna vers la jeune femme et lui sourit.

- Nuance ! Quand je regarde, je réfléchit; et quand je matte, j'admire, plaisanta-t-il. Et eux je les regarde. Ils sont tellement... zen, ensemble. Ça me manque ces moments, dit-il avec un brin de nostalgie dans la voix.

- Oui, à moi aussi... ça me manque. Mais faut bien avançer dans la vie, non ? dit-elle pour se rassurer la larme à l'oeil.

Le serveur lui apporta à boire, ainsi qu'à Juliens, qui avait apparemment finit son verre.

- Et je vais passer l'éternité comme ça, juste à me dire que "ça me manque" ...

Sur sa dernière phrase elle bu une grande gorgée de son whisky, et finit par un soupir de soulagement.

- Au moins, il y aura toujours de quoi boire dans des millénaires.

- Dis pas n'importe quoi ! Je te connais et je sais qui tu es, je peux jurer que tu trouvera quelqu'un qui t'aimera.

Puis il but le second verre d'une traite.

- Que devient Zack ? Lui demanda-t-il en ouvrant grand les yeux juste après. Eu... j'ai rien dis, rien demandé !

- Personne ne voudrait de moi, je suis ... bien trop chiante, plaisanta-t-elle.

Elle rebut une gorgée, pour oublier ce qu'elle venait de dire et le noyer dans son verre.

- Il est partit. Il ne reviendra pas. Apparemment, je l'ai fais fuir ... plaisanta-t-elle, sans vraiment en rire. Toi par contre, je suis sure que beaucoup tomberaient à tes pieds.

Stella ria et rebu une nouvelle gorgée.

- Même mes sujets de conversations sont emmerdants à mourir !

- Tu parle ! Tu sais, je suis Juliens. Je combat les forces du mal et j'aime la mort, personne ne voudrait de moi. Même un inferi ne voudrait pas de moi ! Dit-il avec un rire qui sentait la tristesse. Toi tu es belle, intelligente, sensible et j'en pense, tu a tout pour toi, dit-il avec un sourire et de boire le verre que lui avait versé le serveur, même l'expérience ! Plaisanta-t-il.

- Merci Juliens, pour tes compliments ... Si seulement je pouvais être comme tu le dis.

Stella lui sourit doucement, en tenant son verre serré. Puis elle plongea son regard dans la liqueur.

- Mais pour toi, tu dis n'importe quoi ... Tu vaux bien plus que moi, lui dit-elle en souriant.

Elle approcha son verre du pichet et en reprit un verre, pour le boire juste après.

- Et puis les Inferi, ils n'ont aucun goût ! ajouta-t-elle en rigolant de vive voix.

Stella reprit son calme et son sérieux.

- Je pars, Juliens ...

- Donc si je comprend bien ce que tu dis... Je suis moins attirant qu'un verre, et beh merci ! Rigola-t-il avant de sourire. Tu viens d'arriver, prend encore un verre ! Lui dit-il en souriant et en buvant une nouvelle gorgée.

- Je suis incompréhensible que ça quand je parle ? s'amusa-t-elle à ajouter.
Nan, Juliens, je pars de Poudlard ... Je pars d'Angleterre ...

Elle fonça son regard et rebu une gorgée qui coula le long de sa gorge avec lenteur.

Juliens avança son verre vers ses lèvre avant d'arrêter et d'ouvrir les yeux de stupeur.

- Tu... tu part ? Pourquoi ? Lui demanda-t-il.

Puis il posa son verre sur la table.

- De toute manière ... je ne me sens plus utile à Poudlard ...

Stella fixait son verre qui était posé sur la table, ne pouvant regarder Juliens dans les yeux.

- Peut être est-ce mieux que je parte, dit-elle en relevant la tête. Je ne vous pas pourquoi j'y resterais ...

Puis elle sourit tristement.

- Je ne sais pas encore si j'y reviendrai ...

"Je ne vois pas pourquoi j'y resterais...", ces paroles restaient dans la tête de Juliens et défilé sans cesse. L'avait-elle oublié ? Il tenta quand même de dire quelque chose :

- Tu... tu va me manque. Si tu ne reviens jamais, je ne t'oublierais pas.

- ...

Stella avait le regard dans le vide, et les lèvres fermées. Elle ne souriait plus. Elle avait envie de dire quelque chose mais ... rien n'y faisait, sa bouche restait close .

- ...

Elle baissa de nouveau la tête.

- V-Viens avec moi, Juliens ...

Pour des raisons qu'il ne savait pas au début, il sourit. Puis il effaça le sourire. Partir avec Stella lui avait donné le sourire car partir avec elle l'enchanté car il l'adoré. Mais cela signifiait laisser Poudlard et l'Angleterre, ce qui pouvait signifier de la lâcheté. Et quitter Jaina, Roniron, Michel et les élèves. Qu'allait-il en penser ? Ensuite quelque chose passa ses lèvres sans ton :

- Ok. Ok, Je veux partir avec toi.

Stella redressa la tête, et lui sourit sans s'en rendre compte.

- Tu veux ... vraiment ?!

Elle n'en croyait pas. Elle aurait pensé qu'il aurait au moins hésité. Mais elle était ravie, même plus que ravie qu'il ait dit oui. Elle se leva un peu de sa chaise, lui fit un baiser sur la joue et se rassit.

- Ca, c'est à marquer dans les annales de mon âme, plaisanta-t-elle, un grand sourire au lèvres. Je suis très contente, tu m'aurai trop manqué ...

Juliens ria quelque centième de seconde, et se stoppa. Il était heureux, lui aussi Stella lui aurait manqué, mais quitter tout les autres le déplaisait. Puis, sans lever la tête, il sourit et dit :

- Laisse moi le temps d'informer Poudlard de ma démission, et je suis prêt pour partir. Tu n'aura qu'à me dire quand et ce sera bon.

Puis il leva la tête légèrement et regarda Stella en souriant.

- Je n'avais pas tord tout à l'heure, tu sais ?

- Pas besoin de démissioné, on peut juste prendre un congès sympathique ...

Stella avait un peu trop bu, elle ne comprit pas top Juliens sur sa dernière phrase.

- Tord de quoi ?

- Un congé sympathique ? Bonne formule, ria-t-il en souriant. Mais je vais quand même donner ma démission. Je ne veux pas encombrer Poudlard avec un prof' absent surtout que la divination est tellement passionnante et adorée par les élèves ! Plaisanta-t-il.

Puis il sourit et regarda Stella.

- Je n'ai pas mentit, tu es belle. Tu me disait que je mentais, si ma mémoire ne me joue pas de tour.

Stella rougit à ses mots, son verre à la main.

- Non, c'est toi qu'est beau, dit-elle en souriant avant de boire une autre gorgée.

Elle était vraiment contente, qu'il fasse autant pour l'accompagné dan sle monde.

- Tu es prêt pour l'aventure ?! Va falloir se battre et me supporter surtout, plaisanta-t-elle.

- Je te supporte depuis plus d'un ans, je crois que je peux te supporter plus, ria-t-il. Merci, c'est peut-être vrai. Mais comparé à toi je suis un thon, comme dise les jeunes.

Puis Juliens rie à nouveau, il avait l'impression que la conversation allait tourner sur " "Non toi" "non toi" "je te dis que c'est toi" etc.". Puis il but une gorgée.

- Se battre ? Contre quoi ou qui ?

- *morte de rire* Arrête donc, je vais finir par devenir une pivoine !

Stella rigolait bien avec Juliens, ell n'avait pas autant rigolé depuis longtemps.

- CONTRE LE FORCES DE LA NATURE ! *morte de rire* Nan, je ne sais pas, on verra bien.

Stella lui sourit tendrement.

- Tu sais très bien, que tu n'es pas du tout un "thon", alors ne dis plus rien de mal sur toi !

- Oui, on se battra contre l'amour ! Plaisanta-t-il en la regardant, aillant complètement redressé son dos et ça tête. Tu es belle, c'est pas ma faute. Et je dis pas que je suis un thon, mais face à toi je suis pas beau. C'est un contraste, ferme les yeux et ensuite regarde du blanc, tu verra que le blanc sera très blanc * J'ai rien compris à ce que j'ai dis *. C'est clair, non ? Dit-il avant de rire.